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Gare maritime et centre d’information touristique, Shanghai (Chine)
Informations sur le projet
- Lieu Shanghai, Chine
- Architecte(s) Archi-Union Architects
- Technique(s) Panneau Honeycomb VMZINC
- Aspect(s) ANTHRA-ZINC
- Application Toiture
- Copyright Wangke
Les flux et la mobilité caractérisent les métropoles et les distinguent des ensembles urbains plus modestes. L’espace métropolitain met en mouvement l’économie, l’information, les moeurs, les gens, dans un maelström incessant décrit par les artistes futuristes italiens dès les années 1910.
Entre route et fleuve (le Huangpu), le nouveau terminal de ferry est au coeur de flux naturels et artificiels, au sein d’une métropole de 26 millions d’habitants.
Ses architectes ne se sont pas contentés de répondre à un besoin, mais ont souhaité concevoir un projet accompagnant et influant sur le déplacement à différentes échelles, allant de l’individu au ferry.
Plusieurs influences ont guidé la conception, la plus forte étant celle de l’artiste futuriste Umberto Bioccioni, et sa sculpture d’homme qui marche, aux vêtements déformés et remodelés par le vent (1). Ovoïde en plan et profilé en élévation, le terminal rend hommage à la vitesse des métropoles, et s’adapte à cette accélération de la vie que les futuristes avaient érigé en culte.
S’il regarde vers l’art du 20e siècle, le terminal appartient pleinement à notre époque, réclamant plus d’aménité urbaine et de mixité. Le bâtiment combine trois programmes : un terminal de ferry, un terminal de croisière et un centre d’information touristique.
Il partage la rive du fleuve avec un parc fluvial redonnant à tous les habitants une frange urbaine longtemps réservée aux activités industrielles.
En jouant sur les parcours, les changements de niveaux et un réseau de rampes, le projet organise la coexistence harmonieuse des trois fonctions et préserve les continuités avec les grands aménagements fluviaux. Le promeneur peut traverser le bâtiment sans perturber l’embarquement et profiter de la vue panoramique sur le fleuve depuis le premier niveau de l’équipement. Le noeud topologique des rampes permettant cet exploit se situe dans la partie inférieure du bâtiment, réalisé en béton, coiffée d’une imposante toiture en zinc.
La souplesse du matériau a permis de recouvrir les surfaces ovoïdes du gigantesque atrium au centre de l’édifice, vu comme un cercle ou comme une parabole selon le côté par lequel on le découvre.
La largeur de la feuille de zinc titane a donné l’échelle de la couverture et dirigé son tracé. Elle est constituée d’éléments trapézoïdaux uniques dessinés à l’aide d’outils de conception paramétrique. Un flux de données mathématiques s’est traduit en un ruban spatial unique.
(1) Forme uniche della continuità nello spazio, 1913
Entre route et fleuve (le Huangpu), le nouveau terminal de ferry est au coeur de flux naturels et artificiels, au sein d’une métropole de 26 millions d’habitants.
Ses architectes ne se sont pas contentés de répondre à un besoin, mais ont souhaité concevoir un projet accompagnant et influant sur le déplacement à différentes échelles, allant de l’individu au ferry.
Plusieurs influences ont guidé la conception, la plus forte étant celle de l’artiste futuriste Umberto Bioccioni, et sa sculpture d’homme qui marche, aux vêtements déformés et remodelés par le vent (1). Ovoïde en plan et profilé en élévation, le terminal rend hommage à la vitesse des métropoles, et s’adapte à cette accélération de la vie que les futuristes avaient érigé en culte.
S’il regarde vers l’art du 20e siècle, le terminal appartient pleinement à notre époque, réclamant plus d’aménité urbaine et de mixité. Le bâtiment combine trois programmes : un terminal de ferry, un terminal de croisière et un centre d’information touristique.
Il partage la rive du fleuve avec un parc fluvial redonnant à tous les habitants une frange urbaine longtemps réservée aux activités industrielles.
En jouant sur les parcours, les changements de niveaux et un réseau de rampes, le projet organise la coexistence harmonieuse des trois fonctions et préserve les continuités avec les grands aménagements fluviaux. Le promeneur peut traverser le bâtiment sans perturber l’embarquement et profiter de la vue panoramique sur le fleuve depuis le premier niveau de l’équipement. Le noeud topologique des rampes permettant cet exploit se situe dans la partie inférieure du bâtiment, réalisé en béton, coiffée d’une imposante toiture en zinc.
La souplesse du matériau a permis de recouvrir les surfaces ovoïdes du gigantesque atrium au centre de l’édifice, vu comme un cercle ou comme une parabole selon le côté par lequel on le découvre.
La largeur de la feuille de zinc titane a donné l’échelle de la couverture et dirigé son tracé. Elle est constituée d’éléments trapézoïdaux uniques dessinés à l’aide d’outils de conception paramétrique. Un flux de données mathématiques s’est traduit en un ruban spatial unique.
(1) Forme uniche della continuità nello spazio, 1913